Passionnés de randonnée, ma compagne et moi-même avions décidé de nous lancer à l’assaut du Mont Mounier, le sommet dominant la station de Valberg.
L’ascension vers le Mont Mounier
Départ de Nice en tout début de matinée, direction la station de Valberg. Le départ de la randonnée s’effectue au col de l’Espaul, après le golf. Nous garons la voiture sur le parking et entamons notre randonnée.
Le début du parcours est très agréable, oscillant entre plat et pente douce. Nous apercevons très vite plusieurs chamois et des marmottes.
Au fil de notre ascension, les paysages verts et fleuris laissent leur place à des barres rocheuses et à des paysages désertiques incroyables ! Arrivés au Mont Démant, nous admirons le panorama de sommets environnants et nous nous rendons compte que la neige est encore bien présente sur une partie de notre trajet (nous sommes que fin mars après tout). Nous nous retrouvons donc à marcher dans la neige sur plusieurs portions. Parfois même la neige nous arrive jusqu’aux genoux ! La montée jusqu’au Petit Mounier est dégagée, et bien que raide, se fait facilement. Nous arrivons au sommet du Petit Mounier et découvrons, en plus d’un superbe panorama, les ruines d’un ancien observatoire !
Nous nous dirigeons vers le Mont Mounier mais nous nous rendons compte que le sentier en crête est complètement enneigé. Même si l’objectif est proche, nous préférons ne pas prendre de risque et nous décidons donc de ne pas poursuivre jusqu’au Mont Mounier.
Pique-nique écourté et retour vers Valberg
Nous avons juste le temps d’admirer la vue et d’entamer notre casse-croûte sur le Petit Mounier que le temps commence à se couvrir et qu’une brume épaisse commence à se lever sur les hauteurs! Nous décidons donc immédiatement de redescendre vers la plaine. Notre repas attendra. Le temps change vite en montagne et le sentier sera beaucoup plus difficile à suivre s’il n’est plus visible ! Nous finissons par nous installer en plaine, en plein soleil (et à l’abri de la brume) et achevons notre repas avec vue sur le Mont Mounier. Le trajet retour emprunte le même sentier qu’à l’aller, et nous apprécions cette descente modérée jusqu’au Col de l’Espaul. Sur le trajet, nous discutons tous les deux de l’ambivalence de la montagne. Même si les paysages sont d’une grande beauté et le défi physique attirant, il ne faut pas oublier que la montagne peut devenir rapidement dangereuse en cas de variation de la météo et de choix trop téméraires. Mieux vaut faire demi-tour et revenir une prochaine fois que de risquer de se retrouver dans une mauvaise situation !
Nous sommes rentrés ravis et bien décidés à revenir !
Temps forts
La rencontre avec les chamois et les marmottes.
Les paysages désertiques du Déman.
Le Petit Mounier et les ruines de l’observatoire.