La via ferrata des Demoiselles de Castagnet, c’est comme ce bon restaurant devant lequel on passe tous les jours : on ne sait jamais quand on va s’y arrêter, et on attend toujours la bonne occasion pour s’y rendre.
Car les Aiguilles du Castagnet ont de quoi intriguer ! Formes de pierre élancées, posées entre Puget-Théniers et Entrevaux, on ne peut pas les louper lorsqu’on passe sur la route 202. Alors, quand un copain est venu nous rendre visite, on s’est dit qu’on allait pimenter un peu le week-end en allant, enfin, les découvrir…
Une via ferrata à Puget-Théniers
Mais avant tout, direction Puget-Théniers, pour un petit déjeuner sous les platanes. Un petit café bien serré, une petite brioche et le bruit de la Roudoule en fond, voilà qui est parfait pour nous donner de l’énergie. Il faut dire qu’on a décidé de démarrer tôt notre parcours pour bénéficier d’un peu de fraicheur sur les parois des Demoiselles. Et avec la chaleur que l’on sent déjà, on se dit qu’on a été bien inspirés. Alors, une fois nos forces prises, on récupère le matériel à l’hôtel « Les Alizés » et on file vers le départ de la via ferrata, à moins de 3 km de là.
Pour arriver au point de départ, on remonte d’abord, un petit chemin forestier, sur 850m. Il nous conduit à une belle campagne, vestige agricole, derrière lequel démarre la via ferrata.
Le parcours de la Via ferrata
Et nous voilà partis ! La via ferrata démarre fort par l’ascension d’une dalle légèrement inclinée qui nous permet de prendre rapidement de la hauteur et d’apprécier la vue. Ensuite, on arrive sur un pont himalayen, d’une trentaine de mètres, qui nous permet de franchir le vallon du Castagnet.
Après ce pont, l’ascension des aiguilles se poursuit, en suivant l’arête, jusqu’à atteindre le sommet de la première aiguille (près de 780m). Toujours en continuant, on redescend légèrement pour emprunter un pont de singe. Il y a bien une option, dans le parcours, qui nous permet de sortir sans l’emprunter. Mais, après tout, on est venu là pour se faire des sensations… En effet, ça bouge un peu ! Encore quelques efforts, et nous voilà arrivés au sommet de la seconde aiguille, qui offre une vue panoramique sur toute la vallée du Var jusqu’aux sommets de la Vésubie. Le spectacle est tout simplement époustouflant !
De là, une première tyrolienne de 85m nous amène vers la troisième et dernière aiguille parcours. Peu après, nous attend le clou du spectacle : une tyrolienne de 460m ! Elle traverse toute la clairière du Castagnet pour arriver dans une forêt. Il faut être honnête, on hésite à se lancer ! En plus, il existe une échappatoire qui nous ferait regagner la clairière un peu plus plus bas… Solution de facilité bien tentante, face à cette tyrolienne très impressionnante. On a près d’une centaine de mètres de vide sous les jambes. Mais finalement, l’envie de se sentir glisser le long du câble est trop forte, et chacun de nous trois s’élance. Yaaaaaa ! ????
Après l’effort,le réconfort
Finalement, c’est encore un peu secoués, mais fiers de nous-mêmes et ravis de l’expérience, que nous retrouvons la terre ferme, et arrivons dans la forêt. Pour finir en douceur, une petite marche agréable nous reconduit jusqu’au chemin d’arrivée.
Certains auraient choisi de pique-niquer au sommet des aiguilles, d’autres dans la clairière. Nous, après de telles émotions, on choisit de profiter de bons petits plats à Puget-Théniers. ????
C’est bien décidés à renouveler l’expérience, que nous repartons après le repas. Et, comme il nous reste un peu de temps, on décide de rentrer par le col Saint Raphaël et la vallée de l’Estéron. Il paraît que les clues y sont spectaculaires… Tiens, et si c’était notre prochain défi ?
Temps forts
- L’ascension de la première aiguille
- Les petites et grandes sensations lors des franchissements,
- La vue panoramique au sommet
- La tyrolienne !
- Bonus : Le prétexte idéal pour aller se réconforter dans l’un des petits restaurants de la vallée.